La filière du paysage, avec ses 35 000 entreprises et plus de 130 000 actifs, connaît une croissance régulière, portée notamment par l’entretien des jardins. Cette activité, essentielle pour les particuliers, a progressé de +6,5 % en 2023 et +5,5 % en 2024, contre seulement +2 à +2,5 % pour le chiffre d’affaires global du secteur.
Le segment « particuliers » représente désormais 50 % du chiffre d’affaires du paysage. L’évolution des modes de vie, l’urbanisation croissante, le vieillissement de la population et la montée des préoccupations écologiques renforcent cette demande : 82 % des Français considèrent leur jardin comme essentiel à leur bien-être, mais 35 % le perçoivent comme une contrainte – un chiffre qui grimpe à 51 % chez les 18-34 ans.
Dans ce contexte, les prestations éligibles au Service à la Personne (SAP), notamment les « petits travaux de jardinage » (taille, tonte, débroussaillage…), jouent un rôle structurant. Elles offrent une réponse simple, pratique et avantageuse fiscalement, tout en contribuant à l’entretien durable des espaces verts privés.
Si les SAP sont en expansion, leur forme juridique évolue rapidement. Le nombre d’entreprises de paysage agréées SAP est passé de 8 650 en 2018 à 5 700 en 2022 et le chiffre se stabilise autour de 5800 en 2024, soit une baisse de 34 %. Mais cette baisse est en réalité compensée par l’essor des coopératives de SAP, dont les adhérents sont passés de 8 200 à 12 200 et désormais plus de 13 000 sur la même période, soit près de 37 % des entreprises de la branche.
Pourquoi cette mutation ? La réponse est simple : les paysagistes privilégient désormais l’adhésion à une coopérative plutôt que la création d’une structure SAP propre, souvent complexe à gérer.
Le modèle coopératif apporte une réponse pragmatique aux enjeux du terrain :
Ce choix est particulièrement logique pour les TPE du paysage (souvent sans salarié) : 62 % des entreprises du secteur n’emploient aucun salarié. Ces structures recherchent avant tout de la simplicité, de la souplesse et de la fiabilité.
Le SAP paysage ne se résume pas à une niche d’agrément. Il s’agit :
Au total, le crédit d’impôt SAP rapporte 1,5 € pour chaque euro investi à l’État (TVA, charges sociales, IR/IS). Sa remise en cause serait donc contreproductive, comme l’affirme l’Unep, car elle affaiblirait un écosystème à forte valeur ajoutée économique, environnementale et sociale.
Le nombre d’entreprises SAP diminue, mais l’activité SAP progresse. Ce paradoxe n’en est pas un : il reflète une évolution structurelle du secteur. Les paysagistes, notamment les indépendants, se tournent massivement vers les coopératives, perçues comme une solution moderne, simple et sécurisantepour intégrer le dispositif SAP sans en assumer seul les lourdeurs.
Les coopératives apparaissent donc comme le futur du SAP dans la filière paysage, en phase avec les attentes des professionnels comme des clients : qualité de service, simplicité d’accès, et responsabilité écologique.
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